Licences et jeu online – les choses évoluent
La semaine a été riche en informations pour ce qui concerne la paysage légal du jeu online. Nous avons donc interrogé Monsieur Etienne Marique de la Commission des Jeux de Hasard afin de pouvoir vous informer avec précision.
Une réponse rapide et précise de la CJH nous a appris que les licences d’exploitation des jeux de casino ont été octroyées. Les périodes de test pour les casinos en ligne ont donc fait place à un marché légal clairement défini.
Pour ce qui concerne le poker en ligne, nous savons depuis quelques jours que Partouche et le couple Casino de Namur-Pokerstars.be ont désormais leur licence A+.
Un coup d’oeil sur la liste officielle de la commission nous apprend également que le couple Casino de Spa – Casino777.be dispose lui aussi d’une licence A+.
Monsieur Marique nous précise que dans quelques semaines, la commission traitera d’autres dossiers (une vingtaine sont déposés) et que Golden Palace figurera vraisemblablement à l’agenda. Attention toutefois, figurer à l’agenda ne permet pas de présumer de l’issue du dossier.
Entretemps, les opérateurs inscrits dans les tests sont autorisés à opérer provisoirement.
Lorsque les licences B+ auront été octroyées, la période d’autorisation précaire se terminera également.
Voici la liste des opérateurs disposant d’une autorisation précaire :
Une liste noire fait également son apparition sur le site de la commission. Les opérateurs officiellement interdits sont :
- http://www.myglobalgames.com
- http://www.bingo-round.com
- http://www.everestpoker.be
- http://www.titanpoker.be
- http://www.jackpotcity.com
- http://www.888.com
- http://www.casino.com
- http://www.chilipoker.com
- http://www.casinoriva.com
- http://www.megacasino.com
Un parcours rapide sur les liens ci-dessus nous montre que certains (comme Titan.be par exemple) ont déjà réagi en modifiant leur page d’accueil et/ou en déposant une demande de licence).
A la lecture des différentes listes, nous constatons que de nombreux opérateurs connus sont absents. Il serait hasardeux d’en déduire qu’ils font partie des dossiers en instance mais le fait que des groupes très actifs tels que Winamax, Bwin, Partypoker et d’autres n’apparaissent pas à ce jour dans les sites « blacklistés » pourrait constituer un indice en ce sens.
Restons prudents toutefois, comme le dit le titre de cet article, la situation évolue et notre optimisme légendaire nous pousse à croire que nombre de questions encore en suspens trouveront une réponse dans les semaines à venir.