Dans la présentation de « Poker is War » de Yann Le Dréau, Alexis Beuve et Franck Garot, nous évoquons le parcours initiatique à travers le monde du jeune Soren enseigné au poker par le gourou breton Gwen et l’intrigante italienne Siyah.
Lors de ce périple, notre héros se pose à Bruxelles, l’occasion d’évoquer notre culture … au sens large.
A la page 272, Soren prend place à côté de Gwen dans la voiture 7 du Thalys. Sept heures du matin.
S : Qu’est-ce qu’on va faire en Belgique d’ailleurs ?
G : Toi, je ne sais pas, du tourisme par exemple. Les Belges sont franchement accueillants et on y trouve de l’excellente bière.
Wow, ça commence bien même si ces clichés sont un peu éculés.
Et s’en suit une longue discussion sur le contrôle du pot avec comme fil conducteur l’effet de levier. Showdown value, Way Ahead/ Way Behind, les différentes lignes, … tout y passe avec de nombreux tableaux et graphiques.
Avant d’arriver dans notre capitale, Gwen décide que le cours se termine.
G : Mais nous continuerons à l’hôtel. Nous arrivons bientôt à Bruxelles. Tu connais ? Tu es déjà venu ?
S : Ben oui, quand même. Mais pas récemment. J’ai contacté des potes sur le forum de Wallonie Poker. On m’a refilé des plans sympas pour des bars et les trucs à faire.
Arrêt à la gare du Midi et taxi pour se rendre à un hôtel de grand standing à deux pas de la Grand-Place. Le cours reprend avec les différentes stratégies pour pousser l’adversaire à faire tapis avec un tirage, avec une main moyenne, …
La leçon se termine page 306.
G : Bon, je te laisse. Si tu cherches un endroit pour déjeuner, je te recommande « La Bonne Humeur », on y trouve les meilleures moules-frites de Belgique. C’est chaussée de Louvain je crois. Les taxis doivent connaître.
Notre héros se retrouve seul et un peu perdu dans Bruxelles.
En sortant de l’hôtel, je suis capté par l’ambiance de la Grand-Place. J’oublie vite les visites culturelles, pas envie d’Atomium, de BD, de Brel, de Manneken-pis. Je préfère suivre les conseils de mes potes du forum de Wallonie Poker. Je retourne vers mon hôtel après une journée calme où j’ai flâné dans les rues et les parcs. Il est presque vingt-deux heures lorsque j’emprunte la rue des Harengs. J’aperçois un couple entrer dans ce qui ressemble vaguement à un bar. Arrivé à la hauteur de l’endroit, je découvre une devanture lugubre : je suis devant « Le Cercueil ».
S’en suit la description du célèbre bar bruxellois : un vrai décor de scary movie, probablement un piège à touristes. Notre héros s’offre un cocktail servi dans un crâne fraîchement poli. « Elixir de la vierge », « Sperme du démon », « Descente aux enfers », « Orgasme » se succèderont avec plus ou moins de succès dans l’estomac de Soren.
En quête de gaité, il sera attiré par le décolleté d’une cliente sous les yeux amusés de la barmaid. Soren leur fait le coup de les emmener, comme Brel, aux Marquises et cela fonctionne. Le chattard se retrouve avec deux fausses ingénues dans son lit et probablement que les raise, reraise se succèdent, l’histoire ne le dit pas !
Finalement, c’est avec Charlotte, la cliente joliment décolletée qu’il s’envolera … vers la Réunion (page 308)
Elle n’est pas belle la vie de héros de « Poker is War » ?
A noter que les Editions Praxeo vous donne la possibilité de télécharger 40 pages de l’ouvrage. De quoi se faire une opinion.
